Ces émotions qui parfois débordent
Un être humain par nature à la naissance n’a pas le souhait d’être violent. Au fur et à mesure de sa vie, il va vivre des événements qu’il peut ressentir comme violent, et cela peut commencer très tôt, dès la gestation, dès la naissance. Un bébé a la capacité à venir au monde par ses propres moyens, sa propre force avec l’accompagnement bienveillant de sa mère et des personnes qui peuvent être là pour cet événement. Il a la capacité à développer par lui même ses muscles, ses aptitudes motrices, sa souplesse, son intelligence dans la mesure où l’environnement est adapté à lui. Et ainsi de suite, tout au long de son évolution d’enfant. Ces émotions qui parfois débordent le tout petit ne sait pas quoi en faire et il va les enfouir.
Cependant, nous sommes issus de générations d’humains qui ont grandit, évolué dans un environnement violent. Retrouver les racines de cette violence peut être bien compliqué c’est ce que fait Marylène Patou-Mathis qui est préhistorienne, elle en parle dans un extrait du film « Odyssée Empathie ». Olivier Maurel a aussi écrit plusieurs livres sur le sujet.
Nous sommes (j’en fais partie) une génération qui devient charnière, qui a pris conscience que la violence éducative ne sert à rien. La fessée, les claques, les tapes ne font pas grandir un enfant de manière sereine et respectueuse même si nos parents, grands parents disent parfois le contraire.
De la prise de conscience au changement
De la prise de conscience de la nocivité de la violence à la mise en place d’actions précises pour y remédier, il y a un très grand saut à faire qui se fait par petits pas.
En effet, la violence s’est ancrée au fond de nos cellules créant de la colère. Elle remonte régulièrement, plus ou moins rapidement, et sort avec plus ou moins de… force, de violence. Notre nature profonde est comme un fleuve qui a été détourné trop longtemps. Le jour où il veut reprendre son cours normal, il peut y avoir des dégâts collatéraux. Cette nature douce et bienveillante a subit de la violence répétée qu’elle ne supporte plus, cette violence est alors retournée contre les autres (enfants, conjoints, famille…) et/ou contre soi (maladie).
Mettre en pratique les accords toltèques est un premier pas accessible. Les techniques de communication non violente peuvent être très utiles. Apprendre à parler positivement, apprendre à parler de ses ressentis sans accuser l’autre. Écouter (soi et l’autre) aussi est très important car si nous avons DEUX oreilles et UNE bouche c’est pour écouter DEUX fois plus que l’on parle. C’est notre professeur de communication qui nous avait appris cela en BTS.
Seulement dans l’histoire, on a écouté qui ?
On écoute l’autre ou les autres. Et est-ce que l’on s’écoute soi ? Est-ce que l’on écoute notre corps ? nos besoins ? est-ce qu’on les connait seulement ? Bien souvent, on se connait trop peu et puis là aussi on a parfois grandit dans « C’est rien, arrête de te plaindre, c’est qu’un petit bobo ! allez avance ! » Moyen très efficace pour apprendre à ne pas s’écouter.
La plus grande des violences que l’on a, c’est contre soi et on ne s’en rend pas compte.
En apprenant à être bienveillant vis à vis de soi, on le devient vis à vis des autres.
Un parcours de libération
Ces émotions qui parfois débordent, qu’on ne maitrise pas, sont des indicateurs à prendre en compte.
Derrière l’expression de celles-ci, il y a des besoins non pris en compte, des blessures émotionnelles enfouies.
Aujourd’hui, en 2025, il est possible de libérer ses émotions qui vous limitent au quotidien. La peur d’oser faire telle ou telle action. La colère face à une situation qui se répète régulièrement dans votre vie. La tristesse de vous sentir impuissante à effectuer un changement que vous souhaitez pourtant profondément.
Vous pouvez faire un premier pas vers la découverte de ce qui se cache derrière ces émotions, oser découvrir les blessures émotionnelles qui sont à guérir.
Profitez de cet audio disponible.